Hosanna ! sauve maintenant " ou  sauve, nous t'en prions ! c'est le sens de ce mot hébreu qui ne sera d'ailleurs jamais remplacé dans notre liturgie

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

 

De l'accueil délirant d'une foule en liesse à la déchirante solitude de la Passion, les textes du jour nous font passer de la joie à la désolation, comme souvent les aléas de la vie.

Avec le dimanche des Rameaux et de la Passion,  nous entrons dans la Semaine Sainte et nous prenons  plus que jamais conscience que notre vie n'a de sens que si nous la remettons avec confiance entre les mains du Père, comme Jésus lui remet son esprit dans un dernier cri sur la croix.

   
  L'enthousiasme de la foule des Rameaux  retombera aussi vite que le lait bouillant privé de feu .Comme toutes les foules, elle est manipulable;  elle ira crier avec les loups qu'elle ne veut pas d'un Messie venu seulement la sauver de ses péchés et qui chasse les ... marchands du Temple !
  Cela ne s'est pas vraiment arrangé depuis ! mais chaque baptisé doit savoir qu'il est un temple pour l'Esprit qui  ne peut agir en lui
si ce temple est une caverne
de voleurs et non une maison de prière
   
 
  Les rameaux, des porte-bonheur ?..   
 
Qui n'a jamais touché du bois pour ne pas "tenter le diable" ? ou fait un voeu (on ne sait jamais) en voyant une étoile filante ? ...  
13 à table ?
vous n'y pensez pas !

Quelle différence entre le fer à cheval que l’on place sur le mur de sa maison et le médaillon de saint Christophe que l’on suspend dans sa

voiture ?

 
  Les rameaux ne sont pas des porte-bonheur mais ils peuvent devenir le signe du bonheur que nous construisons  pour nous-même et pour les autres, avec l’aide de Dieu
     
 
C'est en star hollywoodienne dans un moderne carrosse décapotable que notre ego  rêverait d'entrer dans la ville phare sous les acclamations d'une foule en délire et le crépitement des flashs - la société et les medias caressent tellement notre goût pour les honneurs dans le sens du poil -
mais Jésus, le Prince de la Paix, n'a pas eu besoin de convoquer la presse, sa réputation le précède ; il a simplement réclamé un ânon, la monture du pauvre, accomplissant ainsi l'entrée glorieuse du Messie prophétisée par la bouche de Zacharie environ cinq siècles avant.
 
     
  Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !
Voici ton roi vient à toi, il est juste et victorieux ; il est humble et monté sur un âne,
le petit d'une ânesse
(livre du prophète Zacharie ch.9 v.9 - environ -500 avant J.C.)
 
   
     
De même que Jésus et ses disciples montent à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive, de même chaque chrétien devrait être prêt à entrer dans la Jérusalem céleste chaque jour de vie et pas seulement pour les fêtes pascales...
 
Comment ?
nos prêtres nous le répètent inlassablement : en étant le plus possible en communion avec Jésus et donc de tout un chacun qui croise notre chemin ; nous  parcourerons symboliquement le chemin de croix, bien sur, mais nous devons plus encore accepter celui qui est le nôtre.

Et que Dieu nous pardonne de nous plaindre parfois d'être moins bien loti que les autres ou de douter de son Amour quand nous pleurons de rage et d' impuissance devant le mal.
 
 
 

Beaucoup d'hommes recherchent la gloire et se l'attribuent; cela ne date pas d'hier ni même d'avant hier... puisqu'avant même la création de l'homme 

Lucifer, un ange diablement séduisant, se trouva si beau qu'il en eut la tête tournée Je monterai au ciel... je siègerai en roi sur la montagne...Je monterai au sommet...Je serai semblable au Très-Haut (Esaïe 14:13-14)

 
     
  Très déchu par son expulsion du Royaume céleste, il se fait, depuis, un malin plaisir à enfler notre ego  pour nous perdre avec lui ...  
 
mais, ne l'oublions jamais,  
c'est à Dieu que revient toute la Gloire
Dieu a créé le monde, pour le reste c'est Madin China (sourire jaune )
 
 
 
Mieux vaut porter sa croix que la traîner
proverbe breton
 
 
nous sommes tous sur le même bateau

et il prend l'eau,

mais le printemps est là,

Dieu merci !

qui ressuscite le bois qu'on croyait mort